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Commerce extérieur : La facture céréalière pèse sur le déficit commercial

La facture céréalière a pesé sur le déficit commercial des deux premiers mois de l’année. Un déficit qui s’établit à 31,39 milliards de DH contre 29,98 milliards un an auparavant.
«De janvier à février 2014, les importations continuent d’augmenter mais à un rythme moins soutenu qu’en janvier 2014. Cet accroissement provient essentiellement des achats de produits alimentaires,

notamment le blé», précise l’Office des changes. Les importations des produits alimentaires ont ainsi augmenté de 60,4% à 8,28 milliards de DH. Les importations du blé ont, pour leur part, plus que triplé dépassant les 3,68 milliards de DH à fin février 2014. Ainsi, malgré la baisse de la facture énergétique de 1% à 14,84 milliards de DH, les importations ont crû de 3,8% à 60,81 milliards de DH. Une augmentation qui vraisemblablement n’aurait pas profité aux industriels. Ces derniers ont été moins actifs pour les achats en biens d’équipements qui ont baissé de 10,1% à 11,87 milliards de DH.

Parallèlement, les exportations ont augmenté de 2,8% à 29,41 milliards de DH. Cette évolution fait suite à la hausse de 43,7% des ventes du secteur automobile, à 6,33 milliards de DH.

Toutefois, le secteur aéronautique a moins vendu en ce début d’année puisqu’à fin février ses exportations ont cédé 2,4% à 1,19 milliard de DH. Même constat pour le textile et cuir, dont les exportations ont reculé de 2,5% à 5,31 milliards de DH. S’agissant des flux financiers, les recettes touristiques affichent une quasi-stabilité (7,95 milliards de DH) et les recettes des MRE une baisse de 3,3% à 8,79 milliards de DH. Quant au flux des investissements directs étrangers au Maroc, il accuse une baisse de 60,1% à 4,1 milliards de DH. «En dehors des opérations remarquables réalisées dans le secteur de l’agroalimentaire
en février 2013, le flux des IDE enregistre une hausse de 18,6% au terme des deux premiers mois de 2014», précise toutefois l’Office des changes.

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