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Export: Petites victoires mais beaucoup d’aléas aussi

Le cabinet Oxford Business Group distribue quelques bons points.

L’aéronautique pourrait doubler ses parts de marché d’ici à 2020.

Les fragilités structurelles persistent.

LE cabinet d’intelligence économique, Oxford Business Group (OBG), vient d’évaluer positivement la stratégie «Maroc Export Plus».

Dans une note publiée récemment, l’OBG a souligné que «les efforts déployés par le gouvernement marocain pour promouvoir les exportations revêtent une importance capitale, à l’heure où on prévoit une période difficile pour les marchés émergents qui affichent un lourd déficit courant».
Il s’agit notamment de l’aéronautique dont les exportations ont affiché une hausse de 27,7% à fin juillet 2013 en comparaison aux 7 premiers mois de 2012, passant ainsi de 3,6 milliards de DH à 4,6 milliards. Mieux encore, l’OBG considère que l’objectif de doubler la part de ce marché à l’horizon 2020 est largement atteignable, compte tenu des prévisions d’une forte demande mondiale en matière d’avions. Ce qui permettra au Maroc de diversifier ses échanges dominés jusqu’alors par les matières premières, note l’OBG. L’autre filière qui a également contribué de manière positive à la croissance de nos ventes à l’étranger est celle de l’automobile.
Rappelons, en effet, que les exportations dans ce segment florissant ont atteint des résultats positifs au cours des sept premiers mois de 2013, passant ainsi de 14,7 milliards de DH à 17,1 milliards, soit une augmentation de 16,6% par rapport à la même période de l’année écoulée.

Le site de Renault-Tanger est à l’origine de cette croissance. Aujourd’hui, les exportations automobiles représentent 15,9% des échanges extérieurs du pays.
Pour l’Oxford Business Group, l’intérêt accordé à ces deux secteurs et la baisse en valeur de nos exportations de phosphates ont permis de promouvoir une offre exportable variée. Celle-ci a été d’ailleurs soutenue par l’apparition de l’industrie pharmaceutique. Néanmoins, l’OBG déplore la dépendance du Maroc aux produits agricoles et aux matières premières, qui occupent une part de 40% de nos exportations. Pour ce cabinet, cette situation rend l’économie nationale vulnérable aux fluctuations de la demande mondiale et à celle des cours des matières premières. D’où la nécessité de «poursuivre la politique de diversification de l’offre exportable».

 

 

Source : Leconomiste

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