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Les réseaux maritimes et fluviaux

Le transport maritime est l’épine dorsale du commerce international et, par conséquent, de l’économie mondiale. En effet, 25 000 milliards de tonnes-km de fret parcourent les océans annuellement comparées à 7 000 pour le rail et 3 000 pour la route. Il s’agit de pas moins de 71% de tout le fret mondial transporté. Comme les modes aériens et terrestres, le transport maritime évolue sur son espace propre: un espace à la fois géographiquestratégique par son emploi. par ses attributs physiques mais aussi

La notion de réseau maritime repose sur l’existence d’itinéraires réguliers, même si l’importance des routes maritimes varie selon le degré de développement économique. Les routes maritimes consistent en des couloirs de quelques kilomètres de largeur dont le pattern général cherche à contourner les discontinuités imposées par les masses continentales et autres propriétés des océans. De ce fait, ils sont fonction de points de passage obligatoires (qui sont aussi des espaces stratégiques), de contraintes physiques (côtes, vents, courants marins, profondeur, récifs, glaces) ainsi que des frontières politiques. Une part majoritaire du trafic maritime prend place le long des lignes côtières. D’ailleurs, trois continents ont un commerce fluvial limité (Afrique, Australie et Asie, hormis la Chine).

De toute évidence, la physiographie du transport maritime est constituée de deux éléments majeurs: les rivières et les océans.

  • Fleuves et rivières. Ils rencontrent inadéquatement les besoins de transport car leur usage est saisonnier et la direction du courant est indépendante des origines et destinations du trafic. Comptent parmi les fleuves les plus importants: l’Amazone (6 437 km), le Chang Jiang (6 379 km), le Huang Jiang (4 672 km), le Mékong (4 184 km) et le Mississippi (3 766 km).
  • Océans. Ils occupent 71% de la surface du globe: le Pacifique (165 millions de km2), l’Atlantique (82 millions de km2), l’Océan Indien (73 millions de km2) et la Méditerranée (2.5 millions de km2).

Cependant, certains territoires ne bénéficient pas d’un accès à l’océan. Ce sont des enclaves maritimes, et ces pays ont maille à entreprendre un commerce maritime. Toutefois, le statut d’enclave n’implique pas nécessairement une exclusion du commerce international.

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