Près du 5e des participants (19%) à la 7e caravane étaient «peu satisfaits». Zahra Maafiri, DG de Maroc Export, promet d’améliorer l’organisation lors des prochaines éditions
- 1.660 rencontres avec plus de 1.170 patrons africains75% de taux de satisfaction des entreprises
Prochaines destinations: Tanzanie et Côte d’Ivoire
Près du 5e des participants (19%) à la 7e caravane étaient «peu satisfaits». Zahra Maafiri, DG de Maroc Export, promet d’améliorer l’organisation lors des prochaines éditions
MAROC Export met les bouchées doubles pour conquérir les marchés africains. Après le Kenya, la RDC et le Congo, c’est au tour de la Tanzanie et la Côte d’Ivoire d’être les prochaines destinations du 9 au 13 décembre prochain.
Sa dernière mission en date, en juin dernier, a été un succès à en croire le taux de satisfaction des entreprises participantes (75%). C’est en tout cas ce qu’affirme Zahra Maafiri, DG de Maroc Export, dans son évaluation de ce périple qui a conduit les hommes d’affaires marocains en Afrique de l’Est. Une région encore méconnue par les milieux d’affaires marocains, d’autant plus qu’il s’agit d’une zone anglophone. Mais la barrière de la langue ne devrait pas être un frein pour le business.
C’est pour faire le point sur la dernière caravane que Maroc Export a organisé un séminaire de restitution sous le thème: «La 7e caravane de partenariat en Afrique: Perspectives et opportunités». L’événement a vu l’intervention et le témoignage de personnalités marocaines, kenyanes et congolaises issues du secteur du commerce et de l’industrie.
«Alors que l’on ne s’y attendait pas, la caravane marocaine a eu un grand impact et la prochaine édition sera encore mieux préparée», promet Kiprono Kittonyi, président national de la Chambre de commerce et d’industrie du Kenya. Selon lui, ce pays regorge d’opportunités à saisir dans des secteurs comme le tourisme, l’énergie, les infrastructures… Il s’agit également d’une porte d’entrée pour le marché de l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Un marché sur lequel le Maroc est très peu présent. A titre d’exemple, une simple boîte de conserve de sardines marocaine coûte 5 dollars à Nairobi, car le produit n’arrive pas directement sur le marché kenyan et doit faire un détour via les EAU ou l’Angleterre, explique l’un des participants.
Mike Lubemba Tambwe, président de la Chambre de commerce de la République Démocratique du Congo (RDC) a pour sa part mis en avant le potentiel des secteurs eau et pétrole, ainsi que l’établissement d’une université des sciences de la forêt, pour laquelle «l’expertise marocaine est demandée ».
Quant à Jean Chrios Moukala, conseiller au Commerce extérieur à la République du Congo, il a énuméré plusieurs secteurs sur lesquels les Marocains pourraient se positionner et à leur tête le domaine de l’agriculture et de la R&D agricole. Les forêts, les hydrocarbures, le secteur minier, le BTP, le tourisme, les services financier et les télécoms sont aussi des domaines qui pourraient fortement intéresser les investisseurs marocains, selon Moukala.
C’est dire que le potentiel est plus que prometteur, en témoigne d’ailleurs l’engouement des deux côtés avec plus de 1. 660 rencontres B to B et B to G avec plus de 1.170 hommes d’affaires africains durant les 3 étapes.
Pour rappel, la 7e caravane de partenariat en Afrique avait mené une centaine d’exportateurs et d’hommes d’affaires marocains (www.leconomiste.com) à travers trois pays de l’Afrique subsaharienne réputés être parmi les marchés les plus prometteurs de la prochaine décennie. Il s’agit en l’occurrence du Kenya, de la République Démocratique du Congo (RDC) et de la République du Congo.
Démarrée le 23 juin à Nairobi au Kenya, la 7e Caravane de partenariat en Afrique a pris fin le 29 juin à Pointe Noire, en République du Congo après une escale à Kinshasa, en RDC.
Source : Leconomiste